17 mars 2010: Günter Kunert: Mission Lire

Auteur populaire visite le lycée Remigianum

Borken (stb) Pouvez vous vous imaginer de rencontrer un auteur dont les Œuvres forment une partie constituante de votre cours d’allemand ? D’avoir la possibilité d’apprendre de sa conception de monde face à face à la place de lire entre les lignes ? Les étudiants du lycée Remigianum ont fait cette expérience extraordinaire. L’auteur Günter Kunert qui a écrit des Œuvres connues comme le conte « Zentralbahnhof » (~ gare centrale) a visité l’école pour faire un cours de deux heures.

Le gérant de la société Klöcker et un ami de l’auteur Dr. Christoph Schwemmlein a établit le contact. « Cette lecture est exclusive », la directrice Madame Dorothea Meerkötter d’école souligne fièrement.

Kunert, qui a été né à Berlin-Est, n’a pas réclamé de l’argent pour sa lecture. Il a réclamé de l’attention. Après tout, Kunert a eu un message. Ceux qui ont dressé les oreilles ont compris vite : Son essai « Warum noch lesen ? Wer liest, kommt leicht auf ‘dumme Gedanken’ » (~ Pourquoi lire ? Chacun qui lit facilement fait des ‘bêtises’) est plus qu’une collection des sagesses plaisantes d’un homme de 81 ans qui a beaucoup lu. L’essai s’agit de la critique, des avertissements et, avant tout, d’une invitation.

Kunert a adressé cette invitation à approx. 30 étudiants des cours supérieurs qui se sont assemblés dans l’auditoire du lycée. Il les a engagé à lire. Beaucoup. « La littérature est un moyen incomparable que nous aide à créer une vision et stabiliser la connaissance de nous-mêmes. Elle nous donne de l’assurance. » Elle nous permet de communiquer nos sentiments aux autres. « Regardez les générations jeunes qu’on a laissé toutes seules avant la télévision. » Ces adolescents ne sont pas à même de communiquer leur solement psychique ». Ils ne connaissent pas leur identité. Ils ne savent pas qu’est-ce qu’ils veulent, ils ne savent pas qu’est-ce que la société attend.

Ensuite, ni les étudiants ni les professeurs avaient rien à redire. Toutefois, les mots de Kunert ont encouragé les étudiants à critiquer le cours d’allemand. Beaucoup d’étudiants se sont lamentés sur « la contrainte continuelle d’interpréter » ainsi que « des idées imposées » qui les dégoûtent de lire. En outre, le baccalauréat central restreint la choix des livres. Madame Meerkötter est du même avis : « Malheureusement, il n’y a aucune alternative. »

Selon Kunert, la lecture est une activité de loisir de toute façon. Il faut lire et découvrir une livre en prenant tout son temps. De plus, il y a d’autres auteurs dignes d’être lu, Kunert ajoute gaiement. « Vous pouvez avoir d’autres dieux à coté de moi. »

Source : Journal quotidien « Borkener Zeitung », 17 mars 2010